Les pratiques artistiques de commoning

Définition du sujet

À travers ce projet de mémoire, je souhaite m'intéresser à la relation entre art et communs, et plus précisément aux pratiques artistiques de création d'espaces de stockage, de mutualisation, d'organisation, de mise à disposition de ressources; à l'instar de bibliothèques, de grainothèques et autre Library of things. Je me demande alors, comment les pratiques artistiques peuvent-elles contribuer à la construction, l'organisation, le maintient et la diffusion des communs ?

Ce sujet me semble important tant il attribue aux pratiques artistiques un rôle à jouer dans la diffusion des communs. Il permet de saisir l'intérêt de l'art en ce qu'il offre la possibilité d'expériencer d'autres modes d'organisation du social et du politique en concrétisant des micro-utopies, afin de sortir du célèbre There Is No Alternative. Travailler les communs par la pratique artistique possède une portée épistémologique, en invitant à produire d'autres formes de savoirs contre-hégémoniques. Cette production de connaissances située souligne la dimension pédagogique de ces espaces de dés-apprentissage de l'ordre propriétaire et des monocultures de l'esprit. De plus, le sujet semble peu abordé dans la sphère francophone.

D'un point de vue personnel, ce sujet recoupe mon intérêt pour l'anthropologie politique et économique à ma pratique artistique liée à la culture libre. Cette recherche est nourrie notamment de mes rencontres avec Grégoire Rousseau, doctorant à Aalto et rédigeant une thèse intitulée : Commoning Education, educating the Commons, et Nora Sternfeld, curatrice, théoricienne et professeure de "pédagogie de l'art" à la HFBK de Hamburg, ainsi que de mon stage à Constant, association pour les arts et les médias.

État de l'art

Du travail du commun...

Ce projet de mémoire vise à étudier les pratiques artistiques du travail du commun; que le sociologue Pascal Nicolas-Le-Strat qualifie d'“activité” invitant à l’expérimentation de formes d’organisation horizontale, en autonomie, sollicitant l’entraide et la coopération, où le commun désigne une chose “qu’il s’agit collectivement de faire advenir**, et de le faire en situation" (Nicolas-Le Strat, 2016:57). Ce travail du commun traduit une vision du commun qui existe dans l'action, à travers des "gestes engagés et réengagés au sein d'une communauté de pratiques" (Nicolas-Le Strat, 2016:13)" qu'il qualifie de "gestes du commun". Ces gestes "de pensée et de langage, techniques et relationnels, matériels et immatériels", sont partagés par les artistes engagés dans des démarches de co-création :

"le "connaisseur" qui partage son savoir et son expérience au sein d'une communauté de passionnés ; ce sont les gestes du citoyen qui imagine des dispositifs de parole appropriés à une expression égalitaire des savoirs et des opinions". (Nicolas-Le Strat, 2016:13)

Ce travail du commun est situé au sein des communautés qui le mettent en pratique. Si ce commun se travaille par différents corps de métiers, l'auteur soutient que l'art permet davantage "une politique de l'expérimentation – un soutien collectif aux expériences, à leur mutualisation et à leur dissémination / démultiplication" en créeant des espaces qui les rendent concrètes, contribuant à "désinhiber l'imaginaire social" (Nicolas-Le Strat, 2016, p. 30).

La notion de travail du commun a le mérite d'affirmer que le commun est une construction socio-technique qui se travaille dans l'action grâve à une co-opération d'acteur·ices recourant à des outils singuliers. Toutefois, hormis la démarche de cocréation, la place des partiques artistiques n'est pas précisée.

…au commoning

Durant mes recherches, je suis confrontée à une absence de ressources froncophones autour des pratiques artistiques du commun, tandis que les références théoriques et philosophiques reprises dans la littérature anglophone sont bien souvent francophones 1. Les textes francophones se sont arrêtés à l'art en commun, aux pratiques artistiques socialement engagées2. Or les pratiques artistiques du commun visent "l'appropriation" plutôt que la "participation" (Stalder, 2019). Si les pratiques artistiques dites socialement engagées des années 90 ont contribué à rendre le·a spectateur·ice actif·ve dans le processus créatif en leur assignant des "rôles" en amont, les pratiques artistiques du commun visent à "créer des conditions dans lesquelles le matériel fourni peut être approprié à l'intérieur du projet, mais surtout, à l'extérieur du cadre mis à disposition de l'artiste ou du projet lui-même" (Stalder, 2019).

Cette conception se retrouve dans le terme anglais de commoning, et plus généralement au sein des commoning art practices. Un des enjeux du mémoire réside dans la traduction des concepts anglo-saxons associés au commoning. Avant de prêter attention aux pratiques artistiques du commoning, il convient de préciser ce qui est entendu dans ce cadre par "communs"; à savoir la gestion d'une ressource par une communauté qui se fixe un ensemble de règles. Autrement dit, le commoning "décrit les pratiques de production, d'acquisition et de maintenance des communs" (Soudias, 2021:45).

Pour Cornelia Sollfrank, la pratique artistique du commoning vise à élaborer :

des "stratégies artistiques qui suggèrent de nouvelles façons d'utiliser les ressources et mettent l'accent sur la collaboration et la collectivisation (...) Il peut s'agir, par exemple, de la mise à disposition de ressources numériques à grande échelle, du partage des connaissances pour une manipulation émancipatrice de la technologie, ou de la suggestion de lignes directrices et de codes de conduite pour des méthodes de travail en commun inclusives et autoréflexives."(Sollfrank, 2019)

Le commoning en tant que pratique artistique ne suit pas la séparation standard entre "esthétique" et "fonction", mais propose "des manières de faire qui interviennent dans la distribution générale des manières de faire et dans leurs rapports avec des manières d’être et des formes de visibilité" (Rancière, 2000:14), mettant en exergue la relation entre esthétique et politique que Jacques Rancière nomme partage du sensible. Autrement dit : "C’est la façon dont en traçant des lignes, en disposant des mots ou en répartissant des surfaces, on dessine aussi des partages de l’espace commun" (Rancière, 2003).

Esthétiques des communs

Les pratiques artistiques de commoning font appel à ce que Cornelia Sollfrank, Felix Stalder et Susha Niederberger nomment Aesthetics of the commons. Dans le cadre du projet de recherche Creating Commons réalisé à l'université de Zurich, dont est issu le livre, iels se demandent ce que l'art fait aux communs (davantage numériques) et vice versa: "Comment les pratiques artistiques peuvent-elles contribuer au développement des communs en tant que formes d'organisation inclusives, diversifiées et démocratiques ? Quel rôle l'art et une compréhension élargie de l'esthétique peuvent-ils jouer dans l'avancement des communs en tant que projet politique ?3"

Tout en critiquant l'aspect conservateur de l'esthétique relationnelle théorisée par Nicolas Bourriaud, les esthétiques des communs s'intéressent à "actualiser" son "potentiel (...) comme une forme d'esthétique plus radicale et politisée"(Sollfrank et al., 2021:29). Elles prennent la forme d'esthétiques organisationnelles", qu'Olga Goriunova décrit comme "une dynamique d'assemblage" saisissable dans l'action (Dragona in Sollfrank et al., 2021:111). Considérée au "centre des processus de subjectivation", les pratiques artistiques de commoning "explorent la manière dont les modes alternatifs de gestion des ressources produisent de nouvelles subjectivités et vice versa" (Sollfrank in WPCC Editorial Board, 2021:74).

Pratiquer le commun: se défaire de l'ordre propriétaire

Les pratiques artistiques du commoning s'inscrivent dans un cadre politique de résistance à la propriété privée et à l'économie de marché, qui privent et monétisent l'accès aux connaissances tout en détruisant le vivant et sa diversité. En réclamant les communs, il s'agit d'éprouver "des formes de coordination sociale pré et post-capitalistes dans une sorte de distorsion temporelle qui échappe à la logique totalitaire du néolibéralisme" (Richter, 2022:29). Les communs sont une forme "d'alternative à un ordre fondé sur la propriété privée"4, supposé garantir l'ordre social (Crétois, 2022:18), alternative qui exige de "passer à la diversité en tant que mode de pensée, en tant que contexte pour l’action" (Shiva, 2022:9).

"Comment repenser le monde et nous-mêmes comme étant collectivement partagés plutôt qu'individuellement possédés ?" (Sollfrank et al., 2021, p. 12)

Il s'agit là de penser un rapport au monde différent que celui diffusé par la "modernité capitaliste" qui pense les relations en terme de propriété privée; en nous demandant "comment nous nous situons - collectivement - les uns par rapport aux autres et par rapport au monde qui nous entoure" (Stalder, in WPCC Editorial Board, 2021:78). Par la construction d'espaces auto-organisés de mise à disposition de ressources, les pratiques artistiques du commun visent à développer des stratégies collectives d'émancipation de la propriété.

Construire des espaces d'émancipation

Dans son texte "The Capacity to Act and Think through Space", l'architecte et activiste grec Stavros Stravides "lie l'espace au projet d'émancipation social" en l'envisageant "comme une capacité à expérimenter et penser différentes formes d'organisations sociales" (Stavrides, 2018:5), qui deviennent ainsi partageables. C'est la "forme" de l'espace qui assure son "pouvoir relationnel", autrement dit, son influence sur les relations sociales en son sein. Cette forme est modelée par "l'organisation sociale" – forme en tant qu'organisation – , par "l'expression des valeurs sociales" – forme en tant qu'expression – et par les "processus du travail" – forme en tant que matérialisation – (Stavrides, 2018:6). Les pratiques artistiques du commun tendent à questionner le "design" de l'espace en ce qu'il assure les relations entre commoners.

Concevoir un espace de travail du commun, appropriable par les personnes qui y sont invitées, transforme la propriété comme "une faculté d'habiter"; où les ressources mises en commun "se refusent à l’appropriation privative parce qu’elles ne sont pas des corps mais des milieux de vie” (Crétois, 2023:225). À l'intérieur de ces milieux de vie collectifs qui tendent à être "en dehors des rouages du capital";

"différentes normes et relations sociales fondées sur la réciprocité, la confiance et le care - plutôt que sur l'individualisme, la concurrence et l'intérêt personnel - peuvent être nourries."(Cumbers, 2015:63 cité par Soudias, 2021:45 )

Maintenir les communs au sein d'infrastructures affectives

Les pratiques artistiques du commoning se fondent non pas sur une relation de "propriété [exclusive] /contrôle individuel", mais sur "celle du care" autant dans les relations (non exclusives) aux ressources qu'avec les autres commoners (creating commons). Le care étant défini par Joan C. Tronto and Berenice Fischer comme "tout ce que nous faisons pour maintenir, continuer et réparer "notre" monde afin que nous puissions y vivre le mieux possible" (cité par Cornelia Sollfrank, WPCC Editorial Board, 2021, p. 78).

"Pourrait-on imaginer des paradigmes architecturaux pour la lecture dans lesquels l'espace de la bibliothèque serait un forum pour une communauté vivante, qui prendrait soin des livres et lirait ensemble ?" (Hinrichs et al., 2021:81)

C'est bien le propre des communs d'exiger un travail de maintenance. Felix Stalder rapproche le care de ce que Donna Haraway appelle la response-ability, la capacité de répondre au monde. Ce travail du care s'effectue à travers ce que Daphne Dragona qualifie d'"infrastructures affectives"; "des espaces ouverts – qui impliquent des infrastructures physiques ou numériques – où les gens peuvent être et agir ensemble ; métaphoriquement, parce qu'ils construisent des ponts entre les géographies, les temporalités et les cultures, et visent à restaurer les liens affectifs qui ont été rompus" (Dragona in Sollfrank et al., 2021:123). Les communs sont alors conçus comme "affectifs", dans le sens où ils "reposent sur "les capacités affectives des personnes impliquées, capables d'affecter les autres et de construire des relations de mise en commun génératives et inclusives" (Dragona in Sollfrank et al., 2021:108). Il s'agit de faire de l'inclusivité une condition du commoning. Felix Stalder propose à ce titre de considérer le commoning comme une ""société d'inclusion" qu'il s'agit de développer en permanence" afin d'assurer la construction collective des "conditions d'action" des travailleur·euses du commun (Stalder, 2019).

Espaces de pédagogie radicale

"L'éducation est toujours politique, soit elle sert à consolider les conditions existantes, soit elle aide à les changer". (Sternfled in Kolb et Richter, 2022:176)

Dimitris Soudias dans son article "Imagining the Commoning Library: Alter-Neoliberal Pedagogy in Informational Capitalism" conçoit les bibliothèques comme des espaces de pédagogies "alter-néolibérales", permettant de désapprendre les valeurs véhiculées par l'ordre propriétaire; ''l'exploitation et la concurrence, la propriété et le profit, l'enfermement et l'exclusivité" (Stalder, 2019). Parce que ces espaces articulent du social et de la technique; les outils employés doivent aussi assurer une forme d'émancipation; "cela signifie que l'outil qui permet de nouvelles situations de production de connaissances fait lui-même partie du processus de commoning" (Sollfrank, 2019). Les pratiques artistiques de commoning favorisent les "principes" issus des outils libres et open source pour leurs valeurs (accès ouvert, transparence, collaboration) et la dimension sociale de leur pratique (pair à pair, Do-It-With-Others). Elles tiennent en compte des violences épistémiques, en concevant "l'éducation comme une "arme contre-hégémonique" qui permet la création d'imaginaires et de pratiques au-delà des formes établies de discrimination"(Sollfrank, 2021:30). En d'autres termes, le rôle de l'éducation infusée dans un pédagogie du commun est non seulement "de transmettre un savoir donné, mais aussi de montrer comment le savoir est reconnu et légitimé et comment un ensemble diversifié de connaissances peut être créé ou diffusé" (Sollfrank, 2019).

Questionner le statut de l'art

Enfin, les pratiques artistiques du commoning questionnent le statut de l'art, en affirmant que :

"l'art joue un rôle important dans l'imagination et la production d'un réel différent de celui actuellement hégémonique; l'art a la possibilité non seulement d'envisager ou de proclamer des idées en théorie, mais aussi de les réaliser matériellement." (Sollfrank et al., 2021:11)

Les propositions artistiques issues d'un travail du commun ne rentrent pas dans le marché de l'art, puisque leur format ouvert ne leur permet pas d'être collectionnées, appropriées ou exposées (Dragona in Sollfrank et al., 2021:110). Elles consistent à développer des "tactiques pour échapper aux régimes de "paternité" et de propriété" (Weinmayr, 2020), par un "autorat collectif". C'est ainsi la vision individuelle et autonome de l'auteur, créateur d'une oeuvre "originale" qui se voit remise en question par les pratiques de commoning. Les pratiques collectives perturbent "le système artistique moderne [qui] a toujours été lié, structurellement, aux notions de créateur individuel et de propriété privée" (Stalder in WPCC Editorial Board, 2021:75). Les pratiques artistiques de commoning prennent à revers la question de ce qui relève ou non de l'art; en arguant que "l'Art est une construction discursive", déterminé en fonction de théories; qui soulignent l'importance de se demander ""qui" définit ce qui est/doit-être de l'art et avec quels intérêts ? "Qui" s'autorise à produire ces types d'inclusions et d'exclusions ?" (Sollfrank, 2019). Consciente que l'art manifeste un rapport de classe tant dans sa production que dans sa consommation; les stratégies artistiques de commoning misent sur l'ouverture et la réappropriation des pratiques et des ressources, en dehors du champs artistique en mettant l'accent sur la diffusion et la dissémination (Stalder in WPCC Editorial Board, 2021:75).

Problématique provisoire

Si pour Cornelia Sollfrank et Felix Stalder, les pratiques artistiques de commoning n'ont n'ambitionnent pas de casser le rapport de classe relatif au milieu de l'art, la question des conditions de réappropriation des communs par autrui se pose. Si l'on affirme que l'un des intérêts politiques des stratégies artistiques de commoning réside dans le dépassement de la propriété privée par l'accès ouvert des processus de travail et des ressources (communs) afin qu'ils soient réappropriés; cela implique que "toustes", y compris celleux qui ne font pas parti de la communauté, puisse faire acte de réappropriation. Or, comment ? Outre l'accès ouvert, quelles sont les conditions qui favorisent la réappropriation par des personnes "extérieures" ? En ce sens, il semble y avoir les mêmes problématiques qu'au sein des démarches liées à l'open source, à savoir que "l'accès ouvert" est déjà quelque chose de "fermé"; qui a le temps de contribuer ? Qui se sent légitime de le faire ?

En celà, je préfère la notion de travail du commun, qui envisage les pratiques artistiques de commoning dans des dynamiques de coopération avec d'autres travailleur·euses du commun. Ainsi, qui constitue les communautés de commoners ? Comment peut-elle tenir au mieux compte de la "diversité" ?Comment sortir d'un "entre-soi" blanc, valide, de classe aisée ?
Autrement dit, comment faire des pratiques artistiques du commun un lieu de co-opération ouvert à toustes ses travailleur·euses ?

Proposition méthodologique

La méthodologie envisagée consiste à élaborer un observatoire des pratiques et à réaliser des entretiens avec des artistes, travailleur·euses du commun, théoricien·nes, chercheur·euses, citoyen·nes…

Bibliographie

Cette bibliographie est constituée majoritairement d'auteur·ices blanches et européennes.

About – creating commons. (s. d.). Consulté 21 mai 2023, à l’adresse https://creatingcommons.zhdk.ch/about/index.html

Crétois, P. (2023). La copossession du monde : Vers la fin de l’ordre propriétaire. Amsterdam.

Dockx, N., Gielen, P., Dockx, N., & Gielen, P. (Éds.). (2018). Commonism : A new aesthetics of the real. Valiz.

Dusollier, S. (2017). Inclusivity in property.

WPCC Editorial Board (2021). Aesthetics, Commons and the Production of the Subject An Interview with Cornelia Sollfrank and Felix Stalder. Westminster Papers in Communication and Culture, 16(1). https://doi.org/10.16997/wpcc.920

Four theses on cultural commons – creating commons. (2019, juin 1). https://creatingcommons.zhdk.ch/four-theses-on-cultural-commons/index.html

Furtherfield—Imitation is of little use to commonists. – Creating commons. (2019, décembre 16). https://creatingcommons.zhdk.ch/furtherfield-immitation-is-of-little-use-for-commonists/index.html

Giving What You Don’t Have (springerin Interview) – creating commons. (2017, mars 17). https://creatingcommons.zhdk.ch/giving-what-you-dont-have-springerin-interview/index.html

Kolb, R., & Richter, D. (2022). Aspects of Commoning in Curatorial and Artistic Practices. 54.

Nicolas-Le Strat, P. (2016). Le travail du commun. Éditions du Commun. https://www.editionsducommun.org/products/le-travail-du-commun-pascal-nicolas-le-strat

Rancière, J. (2000). Le partage du sensible : Esthétique et politique. Fabrique éditions.

Rancière, J. (2003). Le destin des images. Fabrique éditions.

Shiva, V., & Schaffner, M. (2022). Monocultures de l’esprit. Wildproject.

Sollfrank, C., Stalder, F., & Niederberger, S. (2021). Aesthetics of the commons. Diaphanes.

Soudias, D. (2021). Imagining the Commoning Library : Alter-Neoliberal Pedagogy in Informational Capitalism. SocArXiv. https://doi.org/10.31235/osf.io/g248q

Stavrides, S. (s. d.). The Capacity to Act and Think through Space.

Weinmayr, E. (2020). Noun to Verb: an investigation into the micro-politics of publishing through artistic practice.

What Can We Learn from the Commons? Aesthetic Practices of Learning and Unlearning – creating commons. (2019, décembre 17). https://creatingcommons.zhdk.ch/what-can-we-learn-from-the-commons-aesthetic-practices-of-learning-and-unlearning/index.html


  1. Est cité à plusieurs reprises Jacques Rancière pour Le partage du sensible; Commun, Essai sur la révolution au XXIe siècle de Pierre Dardot et Christian Laval 

  2. Zhong Mengual, E., & Latour, B. (2019). L’art en commun : Réinventer les formes du collectif en contexte démocratique. Les presses du réel. 

  3. voir le catalogue de l'exposition OPEN_SCORES 

  4. creatingcommons.zhdk.ch/